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Il y a déjà 50 ans

  • novembre 17, 2020
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  • 3 minutes de lecture
  • Sandrine Massé
crise d'octobre
Crédit photo: André Querry
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Il y a déjà 50 ans, Pierre Laporte a été porté disparu. Il y a déjà 50 ans, la Loi des mesures de guerre a été imposée. Il y a déjà 50 ans, 497 innocents ont été emprisonnés sans mandat. Il y a déjà 50 ans, c’était la crise d’octobre au Québec.

Tout a commencé avec les enlèvements par le Front de libération du Québec (FLQ) de l’attaché commercial du Royaume-Uni, James Richard Cross, et du ministre provincial du Travail, Pierre Laporte. Ce dernier a été tué à la suite des évènements. C’était alors la panique du côté du gouvernement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il en est venu à l’adoption de la Loi sur les mesures de guerre.

Cette loi donnait le droit et le pouvoir à la police de suivre et d’arrêter n’importe qui sans justification ainsi que de retenir les citoyens durant 90 jours sans donner de raison. Le public occupait donc une position très importante dans ce conflit parce que, qui sait, c’était peut-être toi qui serais entre les barreaux demain. Un nouveau monde était en marche et tout le monde le savait, le sentait. L’effervescence se voyait. Lorsque sont arrivés les événements de 70, la population était rivée devant la télévision pour suivre les événements qui se succédaient à une vitesse folle.

Nicole Pedneault a vécu son histoire, a vécu la crise d’octobre. « Je pense que tous les gens de mon âge se souviennent de l’endroit où ils étaient, de ce qu’ils faisaient lorsqu’on a annoncé la mort de Laporte », déclare-t-elle. C’est un événement marquant pour le Québec, imaginez le vivre ! « La suite, ce fut l’angoisse et la peur. Qui aurait la visite des soldats de l’armée canadienne ? Qui serait arrêté ? J’avais un compagnon de travail qui ne cessait de menacer de me dénoncer parce que j’étais indépendantiste », enchaîne-t-elle. Il faut croire qu’il ne fallait plus faire confiance à qui que ce soit.

Les oeufs ont d’ailleurs tous été mis dans le même panier par les autorités : tu étais indépendantiste ? Alors, tu étais complice des disparitions. C’était la folie furieuse ! « La rumeur courait que lorsque [les soldats] t’embarquaient, ils ne se souciaient pas que les enfants restent seuls et j’avais un bébé. J’étais morte de peur pour lui », confie Mme Pedneault. Même en n’étant aucunement liée avec l’affaire, elle avait peur lorsqu’elle était chez elle. Les soldats, armés jusqu’aux dents, étaient partout dans la grande région de Montréal. Les rumeurs disaient qu’ils amenaient des gens avec eux au hasard. Une seule condition devait être respectée : qu’ils soient indépendantistes.

C’est une histoire parmi tant d’autres. C’est incroyable tout ce qui s’est passé en octobre 70. J’aimerais pouvoir écouter chaque témoignage de chacun qui l’a vécu. Si tout cela vous intéresse comme moi, je vous invite à aller lire sur le sujet qui, selon moi, fait partie de notre culture.

Tout ça, il y a déjà 50 ans…

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